Boisclair : exit.
Boisclair est parti. Il n'avait pas les critères pour le poste. Ni les autres d'ailleurs. Le PQ vit une transformation de même qu'une mutation profonde: celle de la mort d'une idée. La souveraineté n'est plus à l'agenda. Et si cette idée revenait éventuellement, je ne pense pas que la clique des extrémistes du PQ seraient encore un porte-parole approprié.
Les Yves Michaud, Gérald Larose, et tous "les artisans de la première heure," ça ne colle plus avec moi. Il y a d'autres enjeux plus importants que cette maudite souveraineté que l'on nous sert à toutes les sauces comme si elle était un remède à nos problèmes de toutes sortes. C'est nous prendre pour des imbéciles.
Dans mon coeur, je suis souverain. Ca me suffit. Le rest on verra.
Au-delà de l'orientation sexuelle et la coke, André Boisclair avait raison quant au programme du Parti. Il avait aussi raison de dénoncer les tentatives hypocrites de Gilles Duceppe à lui ravir son siège. C'est vrai que Gilles couchait avec l'habit de chef du PQ. Les prétendants à la succession de Boisclair ne sont guère mieux que lui et ne feront mieux. Peut être même pire. Dès qu'ils vont se mettre à parler de souveraineté...
Stéphane Gendron