L'exil jusqu'en 2012
Raymond Bachand - ancien manitou du Fonds de solidarité de la FTQ (actuellement sous enquête de la police) - propose d'intervenir financièrement dans le dossier du rachat du CH par des intérêts québécois. Et dire qu'il y a à peine quelques mois, on nous parlait de garder les deux mains sur le volant pour traverser la grave crise économique.
Qu'est-ce que le CH ? À peine 200 emplois directs de rémunération moyenne, et un amphithéâtre au centre-ville dont on refuse de payer les taxes foncières. Bien sûr, l'équipe est constituée de joueurs très bien payés en argent américain - avec un degré d'instruction douteux lorsque mis en relief avec la masse salariale. Le CH, c'est du spectacle, rien de plus.
Le CH, c'est une équipe parmi tant d'autres d'un sport professionnel pour le bénéfice d'une classe de gens qui ont les moyens de se payer une sortie de temps à autres au Centre Bell. Rien de cela n'est accessible au commun des mortels que nous sommes. Et bien croyez-le ou non, Bachand est prêt à allonger 100M$ en débentures et faire de l'argent avec le CH en prêtant au nouveau groupe québécois intéressé par l'achat du jou-jou-à-gosses-de-riches. "Un montant modeste de 100M$" a spécifié Bachand. Modeste? J'ai épuisé mes qualificatifs pour décrire Bachand. Franchement, je n'ai plus de vocabulaire assez grossier pour décrire le sinistre personnage.
Quel est le rôle de l'État? À quoi doivent servir les fonds publics et le régime de retraite de la fonction publique? Depuis quand une Caisse de retraite publique ou un Gouvernement est légitimé d'investir dans du sport professionnel au sein même d'une industrie qui est plus que florissante et qui n'a rien à voir avec les missions essentielles de ce même État? Aider Guy Laliberté, René Angelil et je ne sais qui d'autres ?!
Alors qu'on réussit tant bien que mal à faire des miracles avec des riens dans nos régions, et qu'on peine à soutenir la misère humaine loin des grands centres comme Montréal ou Québec, on se demande si la vie et la contribution à la société en vallent encore la peine. Des gens comme Raymond Bachand ont le don de vous faire vomir le peu de respect qu'il nous reste envers cette classe bourgeoise politicienne.
Investir dans la vente du CH à des intérêts québécois: un restant de table et de bonnes bouteilles de vin - en espérant que les commentaires de Bachand l'ont été sous l'effet de l'alcool.
Et si le CH devait disparaître ? Que devrait faire l'État alors ? RIEN.
Pour lire le compte rendu de Sylvain Larocque de la Presse canadienne, cliquez ici.
Stéphane Gendron
Qu'est-ce que le CH ? À peine 200 emplois directs de rémunération moyenne, et un amphithéâtre au centre-ville dont on refuse de payer les taxes foncières. Bien sûr, l'équipe est constituée de joueurs très bien payés en argent américain - avec un degré d'instruction douteux lorsque mis en relief avec la masse salariale. Le CH, c'est du spectacle, rien de plus.
Le CH, c'est une équipe parmi tant d'autres d'un sport professionnel pour le bénéfice d'une classe de gens qui ont les moyens de se payer une sortie de temps à autres au Centre Bell. Rien de cela n'est accessible au commun des mortels que nous sommes. Et bien croyez-le ou non, Bachand est prêt à allonger 100M$ en débentures et faire de l'argent avec le CH en prêtant au nouveau groupe québécois intéressé par l'achat du jou-jou-à-gosses-de-riches. "Un montant modeste de 100M$" a spécifié Bachand. Modeste? J'ai épuisé mes qualificatifs pour décrire Bachand. Franchement, je n'ai plus de vocabulaire assez grossier pour décrire le sinistre personnage.
Quel est le rôle de l'État? À quoi doivent servir les fonds publics et le régime de retraite de la fonction publique? Depuis quand une Caisse de retraite publique ou un Gouvernement est légitimé d'investir dans du sport professionnel au sein même d'une industrie qui est plus que florissante et qui n'a rien à voir avec les missions essentielles de ce même État? Aider Guy Laliberté, René Angelil et je ne sais qui d'autres ?!
Alors qu'on réussit tant bien que mal à faire des miracles avec des riens dans nos régions, et qu'on peine à soutenir la misère humaine loin des grands centres comme Montréal ou Québec, on se demande si la vie et la contribution à la société en vallent encore la peine. Des gens comme Raymond Bachand ont le don de vous faire vomir le peu de respect qu'il nous reste envers cette classe bourgeoise politicienne.
Investir dans la vente du CH à des intérêts québécois: un restant de table et de bonnes bouteilles de vin - en espérant que les commentaires de Bachand l'ont été sous l'effet de l'alcool.
Et si le CH devait disparaître ? Que devrait faire l'État alors ? RIEN.
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Stéphane Gendron