Gilles Proulx
Gilles Proulx prend sa retraite des ondes au terme pratiquement d'un demi-siècle de présence. Le tout sera officialisé à la fin du mois d'août 2008.
Je sais que Gilles s'en prend régulièrement à ma personne sur les ondes du 98,5 FM. Ses commentaires à mon endroit me sont rapportés régulièrement par des auditeurs. Ils sont majoritairement négatifs. Hélas.
Malgré toutes les controverses suscitées par Gilles à mon endroit, je persiste à souligner l'influence que cet homme a eu sur ma jeunesse, ma vie, et la formation de mon opinion sur les affaires publiques. Quand j'étais tout jeune - au cycle secondaire - mon chauffeur d'autobus écoutait Gilles à l'époque où il diffusait son commentaire sur CKOI. Je ne manquais jamais ce moment magique. Puis, je suis devenu un véritable accroc du Journal du Midi à CJMS puis à CKAC. Gilles m'a fait rire, enrager, et m'a procuré de très bons moments d'extase radiophonique. Gilles Proulx faisait aussi oeuvre d'éducation populaire et bien peu de gens ont reconnu cet homme qui incarnait à lui seul un généraliste digne d'une véritable encyclopédie. Je l'en remercie du fond du coeur.
Co-animer l'Avocat et le Diable avec Gilles fut une grande expérience que je retiendrai toute ma vie. Enfin, je parvenais à me hisser dans l'entourage de mon idole de jeunesse. Que peut-on demander de mieux?
Par moments, Gilles a été dur envers moi. Lorsque je suis arrivé au Couvre-Feu en mars 2005, Gilles avait dénoncé ma nomination : ce n'était pas la place d'un politicien en ondes. Gilles favorisait les gens de l'industrie - une réaction normale et justifiée en soi.
Gilles Proulx a mené plusieurs combats par les ondes. Celui de la langue française était son principal cheval de bataille - et il avait et a toujours raison de dénoncer la piètre qualité du français dans les médias. En ce sens, il représentait un exemple à suivre et imiter.
Je profite de ce Blog pour saluer une carrière d'exception. Je souhaite aussi à Gilles de trouver la sérénité dans une retraite qui - je l'espère - ne le mettra pas au rancart définitivement. Gilles a encore beaucoup à apporter dans le domaines des communications, et ce malgré l'ensemble des travers que l'on peut y retrouver. Un homme d'opinion ne peut faire l'unanimité. Et au fond, qui n'a pas de travers ici et là ?
Au revoir et MERCI (sans rancune) !
Stéphane Gendron
Je sais que Gilles s'en prend régulièrement à ma personne sur les ondes du 98,5 FM. Ses commentaires à mon endroit me sont rapportés régulièrement par des auditeurs. Ils sont majoritairement négatifs. Hélas.
Malgré toutes les controverses suscitées par Gilles à mon endroit, je persiste à souligner l'influence que cet homme a eu sur ma jeunesse, ma vie, et la formation de mon opinion sur les affaires publiques. Quand j'étais tout jeune - au cycle secondaire - mon chauffeur d'autobus écoutait Gilles à l'époque où il diffusait son commentaire sur CKOI. Je ne manquais jamais ce moment magique. Puis, je suis devenu un véritable accroc du Journal du Midi à CJMS puis à CKAC. Gilles m'a fait rire, enrager, et m'a procuré de très bons moments d'extase radiophonique. Gilles Proulx faisait aussi oeuvre d'éducation populaire et bien peu de gens ont reconnu cet homme qui incarnait à lui seul un généraliste digne d'une véritable encyclopédie. Je l'en remercie du fond du coeur.
Co-animer l'Avocat et le Diable avec Gilles fut une grande expérience que je retiendrai toute ma vie. Enfin, je parvenais à me hisser dans l'entourage de mon idole de jeunesse. Que peut-on demander de mieux?
Par moments, Gilles a été dur envers moi. Lorsque je suis arrivé au Couvre-Feu en mars 2005, Gilles avait dénoncé ma nomination : ce n'était pas la place d'un politicien en ondes. Gilles favorisait les gens de l'industrie - une réaction normale et justifiée en soi.
Gilles Proulx a mené plusieurs combats par les ondes. Celui de la langue française était son principal cheval de bataille - et il avait et a toujours raison de dénoncer la piètre qualité du français dans les médias. En ce sens, il représentait un exemple à suivre et imiter.
Je profite de ce Blog pour saluer une carrière d'exception. Je souhaite aussi à Gilles de trouver la sérénité dans une retraite qui - je l'espère - ne le mettra pas au rancart définitivement. Gilles a encore beaucoup à apporter dans le domaines des communications, et ce malgré l'ensemble des travers que l'on peut y retrouver. Un homme d'opinion ne peut faire l'unanimité. Et au fond, qui n'a pas de travers ici et là ?
Au revoir et MERCI (sans rancune) !
Stéphane Gendron