Pôvre Lola...
Le Journal de Montréal nous rapporte ce matin en pages 10 et 11 l'épouvantable histoire de la pôvre Lola. Madame était en union de fait avec "Eric", un personnage sans doute bien connu du monde des affaires mais dont il faut taire le nom pour cause de droit familial. Peu importe.
Madame réclame le maintien de son jet-set au-delà de la séparation du couple. Les 3 enfants bénéficient déjà de leur père d'un train de vie royal depuis l'éclatement du couple: 35 000$ net d'impôt par mois, 2 nounous, une maison cossue de 2.4 M$, le chauffeur, le cuisinier, et les vacances annuelles, sans compter l'école privée, et Madame a la garde des enfants - avec ladite maison. Que demander de plus?
Or, Madame en veut plus "pour elle" pôvre victime de la manipulation de cet être "odieux" et "malsain" qui s'est servi d'elle pour assouvir ses bas instincts. Elle voulait se marier avec lui, mais - "Lui" - l'ogre, ne voulait pas. Madame mentionne que cette suituation la heurte dans ses valeurs traditionnelles, et qu'elle se sent frustrée et victime de discrimination vis-à-vis le Code civil du Québec qui ne fait rien pour la protéger.
À l'écoute des arguments de Me Anne-Marie Goldwater, j'ai failli en vomir.
Premièrement, ne me parlez pas de valeurs traditionnelles dans ce débat à la con. Le journaliste Fabrice de Pierrebourg rapporte que l'union de ce "couple" a débuté en 1991 alors que Lola "...n'avait que 17 ans... lorsque son regard a croisé celui de l'homme d'affaires, de quinze ans son aîné, sur une plage brésilienne."
Excusez-moi. Ai-je bien lu? 17 ans, sur une plage du Brésil ? Une mineure ne peut pas se payer un voyage au Brésil à cet âge pour aller s'étendre sur une plage. S'il s'agit d'une brésilienne - et c'est fort possible - je m'interroge alors sur le concept des "valeurs traditionnelles" lorsque'on laisse sa pitoune se prélasser sur une plage et encourager un vieux cochon à lui sauter dessus. Monsieur avait 15 ans de plus - 32 ans. Qui accepterait que sa fille de 17 ans baise avec un gars de 32 ans via une plage brésilienne. À moins que je sois débile...Frappez-moi s'il-vous-plaît.
Lola est l'artisan de son propre malheur: drogue, tentative de suicide, avortement, aventure extra-conjugale... Je ne juge pas le style de vie. Ce n'est pas de mes affaires. Mais ne venez pas me parler de valeurs traditionnelles!
Au Québec, le droit nous accorde 3 choix d'union, avec trois régimes différents: l'union de fait (sans aucune protection), l'union civile (avec protection) et le mariage civil (avec pleine protection). Dans les trois cas, la protection des enfants issus de l'union est complète et identique.
L'argument de Me Golwater ne tient pas la route. Le Code civil est discrimnatoire parce qu'il n'encadre pas les unions de faits vis-à-vis les protections données dans les cas de mariage et d'union civile.
Doit-on rappeller à Me Golwater qu'un contrat nécessite le consentement de 2 personnes, et que Monsieur ne voulait rien savoir d'un mariage avec Lola?
Lola a profité d'Éric et vice-versa. Maintenant que le gâchis est constaté, que Lola aille travailler de 9h00 à 17h00 comme tout le monde. La vie de princesse est terminée, ma pôvre petite Lola! Tu as joui - comme la cigale - et bien c'est le temps d'aller danser pour te faire un peu d'argent!
Stéphane Gendron
Madame réclame le maintien de son jet-set au-delà de la séparation du couple. Les 3 enfants bénéficient déjà de leur père d'un train de vie royal depuis l'éclatement du couple: 35 000$ net d'impôt par mois, 2 nounous, une maison cossue de 2.4 M$, le chauffeur, le cuisinier, et les vacances annuelles, sans compter l'école privée, et Madame a la garde des enfants - avec ladite maison. Que demander de plus?
Or, Madame en veut plus "pour elle" pôvre victime de la manipulation de cet être "odieux" et "malsain" qui s'est servi d'elle pour assouvir ses bas instincts. Elle voulait se marier avec lui, mais - "Lui" - l'ogre, ne voulait pas. Madame mentionne que cette suituation la heurte dans ses valeurs traditionnelles, et qu'elle se sent frustrée et victime de discrimination vis-à-vis le Code civil du Québec qui ne fait rien pour la protéger.
À l'écoute des arguments de Me Anne-Marie Goldwater, j'ai failli en vomir.
Premièrement, ne me parlez pas de valeurs traditionnelles dans ce débat à la con. Le journaliste Fabrice de Pierrebourg rapporte que l'union de ce "couple" a débuté en 1991 alors que Lola "...n'avait que 17 ans... lorsque son regard a croisé celui de l'homme d'affaires, de quinze ans son aîné, sur une plage brésilienne."
Excusez-moi. Ai-je bien lu? 17 ans, sur une plage du Brésil ? Une mineure ne peut pas se payer un voyage au Brésil à cet âge pour aller s'étendre sur une plage. S'il s'agit d'une brésilienne - et c'est fort possible - je m'interroge alors sur le concept des "valeurs traditionnelles" lorsque'on laisse sa pitoune se prélasser sur une plage et encourager un vieux cochon à lui sauter dessus. Monsieur avait 15 ans de plus - 32 ans. Qui accepterait que sa fille de 17 ans baise avec un gars de 32 ans via une plage brésilienne. À moins que je sois débile...Frappez-moi s'il-vous-plaît.
Lola est l'artisan de son propre malheur: drogue, tentative de suicide, avortement, aventure extra-conjugale... Je ne juge pas le style de vie. Ce n'est pas de mes affaires. Mais ne venez pas me parler de valeurs traditionnelles!
Au Québec, le droit nous accorde 3 choix d'union, avec trois régimes différents: l'union de fait (sans aucune protection), l'union civile (avec protection) et le mariage civil (avec pleine protection). Dans les trois cas, la protection des enfants issus de l'union est complète et identique.
L'argument de Me Golwater ne tient pas la route. Le Code civil est discrimnatoire parce qu'il n'encadre pas les unions de faits vis-à-vis les protections données dans les cas de mariage et d'union civile.
Doit-on rappeller à Me Golwater qu'un contrat nécessite le consentement de 2 personnes, et que Monsieur ne voulait rien savoir d'un mariage avec Lola?
Lola a profité d'Éric et vice-versa. Maintenant que le gâchis est constaté, que Lola aille travailler de 9h00 à 17h00 comme tout le monde. La vie de princesse est terminée, ma pôvre petite Lola! Tu as joui - comme la cigale - et bien c'est le temps d'aller danser pour te faire un peu d'argent!
Stéphane Gendron