Julie Boulet avoue.
Dans une entrevue de fond avec le quotidien Le Nouvelliste des Trois-Rivières, la Ministre Julie Boulet s'interroge sur son avenir politique. Cet exercice en soi est sain pour toute personne impliquée à fond dans la vie publique.
Lorsque l'on devient la "propriété" du peuple, le fardeau à porter est lourd, que l'on soit en politique ou dans le domaine du public en général. De plus, la politique est ingrate et la critique est houleuse et sans pitié. Ça fait parti de la job, comme on dit souvent entre nous. La politique n'est pas faite pour les être faibles et sans colonne.
Or, c'est l'incident de la limousine qui roulait trop vite "pendant qu'elle dormait" qui viendrait remettre en cause son avenir politique ! Un incident ridicule à la con qu'elle a elle-même amplifié comme l'aurait fait Britney Spears. Vous vous souviendrez que Boulet avait jeté le dévolu coupable sur son chauffeur argumentant qu'elle s'était endormie dans les minutes qui suivaient son entrée dans la limo. Personne ou bien peu ont cru la Ministre.
"Personnellement, ça vient me chercher comme individu ces choses-là. Je ne dois pas avoir encore la carapace assez dur. Ça me fait mal. Ça fait plus mal que n’importe quel autre dossier politique. Ce sera sans doute LA raison pour laquelle je partirai."
Voir cette entrevue avec la journaliste Louise Plante en cliquant ici.
En accusant son chauffeur, la Ministre avait l'occasion de se tourner la langue des milliers de fois. Elle a tout de même fait cette déclaration accusatrice qui a fait d'elle la risée du Québec entier. Tant pis pour elle.
L'histoire nous dira si la réforme de la sécurité routière de Boulet n'aura été qu'un grand mensonge démagogique. À part l'obligation basée sur les pneus d'hiver heureusement bonifiée par les partis d'Opposition, le reste n'aura été qu'un amas ridicules de mesures matriarcales. Rien de plus. S'en prendre au 0,08 sur la base de sauver des vies (ce qui était un faux argument sans base scientifique), à la vitesse et aux publicités performantes n'a fait qu'augmenter le ridicule sur la Ministre.
Il est tout de même inquiétant de savoir que nous sommes gouvernés par des gens sans envergure politique. Je m'imagine mal Monique Jérôme-Forget ou Pauline Marois tenir un discours aussi faiblard que Julie Boulet.
La dernière fois qu'une Ministre s'est mise à pleurer de la sorte, nous avions eu l'ancienne Duchesse du Carnaval de Québec, Carole Théberge qui avait présidée à la catastrophique réforme du réseau des CPE. Une réfome inutile, mal pilotée et qui avait dérapé. La preuve: le réseau ne s'est aucunement amélioré. Carole avait fait la démonstration de son incapacité politique à gérer des dossiers d'envergure.
Encore une fois, Boulet a fait la démonstration qu'elle n'a pas les capacités pour occuper la fonction ministérielle. Jean Charest a eu tort de nommer des gens en fonction d'un sexe ou de l'autre. Cessons de lui donner des fleurs pour un Conseil des Ministres à parité hommes/femmes. L'obsession de la parité sexuelle au sein du Conseil des Ministres est une idée tellement idiote et débile qu'il y a de quoi se poser des questions sur les capacités mentales de nos élus lorsqu'ils gère l'État québécois. Charest aurait dû laisser son amitié personnelle de côté pour Boulet et se baser sur la compétence. Boulet aurait pu ainsi jouer son rôle paisible de simple députée d'arrière-banc. En attendant, qu'elle prenne sa pilule.
Stéphane Gendron
Lorsque l'on devient la "propriété" du peuple, le fardeau à porter est lourd, que l'on soit en politique ou dans le domaine du public en général. De plus, la politique est ingrate et la critique est houleuse et sans pitié. Ça fait parti de la job, comme on dit souvent entre nous. La politique n'est pas faite pour les être faibles et sans colonne.
Or, c'est l'incident de la limousine qui roulait trop vite "pendant qu'elle dormait" qui viendrait remettre en cause son avenir politique ! Un incident ridicule à la con qu'elle a elle-même amplifié comme l'aurait fait Britney Spears. Vous vous souviendrez que Boulet avait jeté le dévolu coupable sur son chauffeur argumentant qu'elle s'était endormie dans les minutes qui suivaient son entrée dans la limo. Personne ou bien peu ont cru la Ministre.
"Personnellement, ça vient me chercher comme individu ces choses-là. Je ne dois pas avoir encore la carapace assez dur. Ça me fait mal. Ça fait plus mal que n’importe quel autre dossier politique. Ce sera sans doute LA raison pour laquelle je partirai."
Voir cette entrevue avec la journaliste Louise Plante en cliquant ici.
En accusant son chauffeur, la Ministre avait l'occasion de se tourner la langue des milliers de fois. Elle a tout de même fait cette déclaration accusatrice qui a fait d'elle la risée du Québec entier. Tant pis pour elle.
L'histoire nous dira si la réforme de la sécurité routière de Boulet n'aura été qu'un grand mensonge démagogique. À part l'obligation basée sur les pneus d'hiver heureusement bonifiée par les partis d'Opposition, le reste n'aura été qu'un amas ridicules de mesures matriarcales. Rien de plus. S'en prendre au 0,08 sur la base de sauver des vies (ce qui était un faux argument sans base scientifique), à la vitesse et aux publicités performantes n'a fait qu'augmenter le ridicule sur la Ministre.
Il est tout de même inquiétant de savoir que nous sommes gouvernés par des gens sans envergure politique. Je m'imagine mal Monique Jérôme-Forget ou Pauline Marois tenir un discours aussi faiblard que Julie Boulet.
La dernière fois qu'une Ministre s'est mise à pleurer de la sorte, nous avions eu l'ancienne Duchesse du Carnaval de Québec, Carole Théberge qui avait présidée à la catastrophique réforme du réseau des CPE. Une réfome inutile, mal pilotée et qui avait dérapé. La preuve: le réseau ne s'est aucunement amélioré. Carole avait fait la démonstration de son incapacité politique à gérer des dossiers d'envergure.
Encore une fois, Boulet a fait la démonstration qu'elle n'a pas les capacités pour occuper la fonction ministérielle. Jean Charest a eu tort de nommer des gens en fonction d'un sexe ou de l'autre. Cessons de lui donner des fleurs pour un Conseil des Ministres à parité hommes/femmes. L'obsession de la parité sexuelle au sein du Conseil des Ministres est une idée tellement idiote et débile qu'il y a de quoi se poser des questions sur les capacités mentales de nos élus lorsqu'ils gère l'État québécois. Charest aurait dû laisser son amitié personnelle de côté pour Boulet et se baser sur la compétence. Boulet aurait pu ainsi jouer son rôle paisible de simple députée d'arrière-banc. En attendant, qu'elle prenne sa pilule.
Stéphane Gendron