Bravo au Juge Provost
Les juges sont comme nous : des êtres humains. Après ce juge du district d'Arthabaska qui avait expulsé une avocate légèrement vêtue et qui avait passé ses commentaires à propos sur un pédophile, nous voilà donc avec un autre - le Juge Claude Provost - qui expulse un policier hors-de-contrôle et l'expédie au cabinet de réflexion pendant 45 minutes.
Pour lire le récit du journaliste André Cédilot sur cette affaire, cliquez ici.
On reproche au Juge de ne pas avoir expulsé Roland Plante au lieu de le confiner à la cellule du Palais de Justice de Longueuil, d'où le procès au Conseil de la Magistrature. Triste affaire que de s'immiscer dans la bonne marche d'un procès. Qui est maître du décorum dans une assemblée si ce n'est le Président de la séance, en l'occurence le Juge Provost dans ce dossier ?
L'explication du Juge Provost suffit amplement à nous convaincre du bon sens de sa décision:
"Il [Roland Plante] m'interrompt pendant que je parle aux avocats. Puis, il se lève, s'avance dans l'allée et passe devant les gens. Il semblait un homme imprévisible. Instinctivement, il m'a paru dangereux et j'ai pensé qu'il pouvait péter les plombs. Comme je ne veux pas de rififi dans ma salle et qu'il était tout près du box des accusés, je me suis dit qu'il était plus simple de l'envoyer en cellule que de le faire expulser"
Que va dire le Conseil de la Magistrature devant la plainte de Plante qui va venir nous dire qu'il fut humilié et détruit par la décision intempestive du Juge Provost ? Que son honneur et sa dignité ont été atteints, qu'il ne dort plus depuis son séjour en prison, qu'il a des flash-back et qu'il est suivi par un pepsichologue. Bref, que le Juge Provost a sauté une coche et qu'il s'est acharné sur sa victime ? Bref, tout l'argumentaire des faiblards de notre Société.
Et bien moi je dis BRAVO et BRAVO au Juge Provost. Pas besoin d'un quotient intellectuel de 60 pour comprendre qu'une séance commande le respect et qu'en cas de défaut, un bref séjour en tôle vous ramène le "canayen". Je n'ai pas de respect pour ces petits fauteurs de troubles qui - de temps à autres - viennent perturber le décorum avec leurs insultes et leurs bravades.
Vous seriez surpris de dénombrer le nombre de conseils municipaux qui se tiennent sous escortes policières à cause de citoyens carrément débiles et frustrés qui nous abîment de bêtises et de menaces. Dehors la canaille et les rats !
Le Juge Provost a montré l'exemple. Le Juge Provost n'est pas impatient. Il sait plutôt se faire respecter et inspire la confiance envers le système judiciaire.
Stéphane Gendron
Pour lire le récit du journaliste André Cédilot sur cette affaire, cliquez ici.
On reproche au Juge de ne pas avoir expulsé Roland Plante au lieu de le confiner à la cellule du Palais de Justice de Longueuil, d'où le procès au Conseil de la Magistrature. Triste affaire que de s'immiscer dans la bonne marche d'un procès. Qui est maître du décorum dans une assemblée si ce n'est le Président de la séance, en l'occurence le Juge Provost dans ce dossier ?
L'explication du Juge Provost suffit amplement à nous convaincre du bon sens de sa décision:
"Il [Roland Plante] m'interrompt pendant que je parle aux avocats. Puis, il se lève, s'avance dans l'allée et passe devant les gens. Il semblait un homme imprévisible. Instinctivement, il m'a paru dangereux et j'ai pensé qu'il pouvait péter les plombs. Comme je ne veux pas de rififi dans ma salle et qu'il était tout près du box des accusés, je me suis dit qu'il était plus simple de l'envoyer en cellule que de le faire expulser"
Que va dire le Conseil de la Magistrature devant la plainte de Plante qui va venir nous dire qu'il fut humilié et détruit par la décision intempestive du Juge Provost ? Que son honneur et sa dignité ont été atteints, qu'il ne dort plus depuis son séjour en prison, qu'il a des flash-back et qu'il est suivi par un pepsichologue. Bref, que le Juge Provost a sauté une coche et qu'il s'est acharné sur sa victime ? Bref, tout l'argumentaire des faiblards de notre Société.
Et bien moi je dis BRAVO et BRAVO au Juge Provost. Pas besoin d'un quotient intellectuel de 60 pour comprendre qu'une séance commande le respect et qu'en cas de défaut, un bref séjour en tôle vous ramène le "canayen". Je n'ai pas de respect pour ces petits fauteurs de troubles qui - de temps à autres - viennent perturber le décorum avec leurs insultes et leurs bravades.
Vous seriez surpris de dénombrer le nombre de conseils municipaux qui se tiennent sous escortes policières à cause de citoyens carrément débiles et frustrés qui nous abîment de bêtises et de menaces. Dehors la canaille et les rats !
Le Juge Provost a montré l'exemple. Le Juge Provost n'est pas impatient. Il sait plutôt se faire respecter et inspire la confiance envers le système judiciaire.
Stéphane Gendron